Angel Iglesias Ortiz

ORCID / Website

Angel est titulaire d’un doctorat en sciences sociales (2019) de l’université de Tampere, en Finlande. Il est chercheur associé au Tampere Peace Research Institute (TAPRI) et chercheur principal au FoRE/HOPE. Auparavant, il était chercheur postdoctoral à l’Académie de Finlande au sein du groupe de recherche sur l’action spatiale et politique (SPARG) et chercheur invité au Colegio de la Frontera Norte (Tijuana, Mexique). Ses recherches combinent les connaissances issues des études sur la paix et les conflits et des études critiques sur les frontières afin d’aborder les questions relatives aux formes de violence et à la paix quotidienne dans les zones frontalières, en mettant particulièrement l’accent sur la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Ses autres domaines de recherche comprennent la violence épistémique, la politique de la représentation, la politique visuelle et l’art frontalier.

Composante FoRE/HOPE
Les travaux d’Angel se concentrent sur le cas des personnes contraintes de rester à la frontière entre le Mexique et les États-Unis et examinent les stratégies quotidiennes qu’elles utilisent pour faire face à un environnement hostile et violent à cette frontière. La position de ces personnes montrera comment la résistance et l’espoir apparaissent comme une contre-stratégie face au régime frontalier actuel.

Mexican-US Border (photo Angel)

Bayan Arouri

Bayan est doctorante en études sur la paix et les conflits à l’université de Tampere. Elle est titulaire d’un master en droits de l’homme et développement humain de l’université de Jordanie. Ses recherches doctorales portent sur les pratiques sociales qui favorisent la paix et la résistance au sein des communautés de réfugiés syriens ; elle s’intéresse également aux formes de violence, y compris la violence épistémique dans de tels contextes. Ses intérêts de recherche comprennent les études sur les réfugiés et les déplacements forcés, le genre dans le Moyen-Orient, l’ethnographie, l’injustice épistémique, le féminisme dé/postcolonial et le développement critique.

ORCID

Composante FoRE/HOPE
Dans le cadre du projet FoRE/HOPE, les principales responsabilités de Bayan tournent autour des aspects analytiques et conceptuels du projet, explorant principalement comment l’espoir et la résistance sont (inter)connectés. Elle sera profondément impliquée dans l’analyse des données afin de mettre en évidence des tendances, des idées et des réflexions significatives qui éclairent notre compréhension des pratiques de résistance et d’espoir dans divers contextes.  


Prince Duah Agyei

ORCID

Prince est chercheur postdoctoral au Tampere Peace Research Institute (TAPRI) de l’université de Tampere, en Finlande. Prince est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en sciences sociales dans le domaine de la recherche sur la paix et les conflits de l’université de Tampere, ainsi que d’une licence en arts du théâtre et en sciences politiques de l’université du Ghana. Ses recherches portent sur la paix visuelle, la migration, l’intégration et l’intersectionnalité entre la paix, l’insécurité et la démocratie en Afrique et en Europe.  

Composante FoRE/HOPE
Partant du principe que l’espoir et la résistance sont intrinsèquement liés, la contribution de Prince au projet examine l’intersectionnalité entre les intentions migratoires, les trajectoires (stratégies d’espoir) et les expériences vécues par les migrants africains en Finlande. Son travail met particulièrement en évidence les stratégies et les efforts secrets employés par ces migrants pour naviguer et contrer leurs expériences négatives (stratégies de résistance) afin de théoriser l’interdépendance entre l’espoir et la résistance.  


Meeri Tiensuu

Meeri est doctorante à l’université de Tampere et s’intéresse particulièrement aux intersections entre les inégalités, la paix et la justice sociale. Sa thèse explore l’intégration des migrants en Finlande, en particulier ses liens avec différentes formes de violence et les processus qui favorisent la paix au quotidien. Elle est titulaire de deux masters : l’un en études du développement de l’université d’Helsinki et l’autre en recherche sur la paix, la médiation et les conflits de l’université de Tampere.  

ORCID

Composante FoRE/HOPE
Dans le cadre du projet FoRE/HOPE, Meeri étudie les occupations d’universités qui ont eu lieu à l’automne 2023. Son étude de cas explore les expériences, les idées et les émotions des étudiants impliqués, dans le but d’approfondir la compréhension conceptuelle de la résistance et de l’espoir. Comment l’espoir et la résistance circulent-ils avant, pendant et après les occupations d’universités ? Comment ces concepts s’incarnent-ils dans l’acte d’occuper les locaux d’une université ?  


Ilaria Tucci

ILARIA TUCCI (elle) est titulaire d’un doctorat en études sur la paix et les conflits de l’université de Tampere (Finlande, 2022). Elle est comédienne professionnelle (maîtrise en art dramatique, 2002) et diplômée avec mention de l’université de Pise avec une maîtrise en études sur la paix (2013). Ses recherches intègrent le théâtre appliqué et la recherche sur la paix. Les recherches doctorales d’Ilaria, axées sur les arts, ont porté sur une expérience théâtrale communautaire qu’elle a animée à Lampedusa, en collaboration avec des militants locaux, afin d’aborder les contradictions quotidiennes à la frontière militarisée de l’Europe. Récemment, elle a occupé le poste de chercheuse postdoctorale dans le cadre du projet Homeward, qui explore les pratiques domestiques et d’intégration à travers des ateliers co-créatifs. Elle est membre du conseil d’administration et actuelle présidente de l’EuPRA, ainsi que membre du conseil de l’IPRA. 

Composante FoRE/HOPE
Dans le cadre de ses recherches artistiques postdoctorales, Ilaria étudie comment les dramaturgies et les récits multilingues peuvent être compris comme des formes de résistance et des pratiques d’espoir. Dans le projet FoRE/HOPE, elle transforme des données ethnographiques issues de divers cas en une pièce interactive multilingue, qui sera mise en scène à la fin du projet sous sa direction.  


Ebru Sevik

Ebru est doctorante en études sur la paix et les conflits à l’université de Tampere. Elle est titulaire d’un master en urbanisme de l’université technique du Moyen-Orient, en Turquie. Ses recherches portent sur la vie quotidienne, les rencontres urbaines et la coexistence pacifique dans divers contextes urbains. Sur le plan méthodologique, ses recherches s’appuient sur l’ethnographie et la cartographie spatiale.  

Composante FoRE/HOPE
Dans le cadre de FoRE/HOPE, les responsabilités d’Ebru consistent principalement à établir le lien conceptuel entre l’espoir et la résistance. Elle travaille à partir des riches données empiriques issues des contextes de recherche du projet afin de mettre en évidence les aspects temporels et spatiaux inhérents aux pratiques quotidiennes, ce qui permet de comprendre comment les pratiques de l’espoir et les formes de résistance s’entremêlent.  


Zahra Edalati

ORCID

Zahra est doctorante à l’université de Tampere. Elle est titulaire de deux masters : l’un en recherche sur la paix et les conflits de l’université de Tampere, l’autre en communication et journalisme en Iran. Ses recherches doctorales portent sur les réseaux transnationaux de solidarité entre les femmes iraniennes, tant en Iran que dans la diaspora, et s’intéressent en particulier à la manière dont les expériences de femmes issues de milieux divers et les processus de politisation façonnent leurs perceptions et leurs positions différenciées sur les questions de genre en Iran. Ses intérêts de recherche comprennent l’auto-ethnographie féministe, la paix féministe, l’intersectionnalité, la politique identitaire et la perspective décolonisatrice. Elle a enseigné dans des cours tels que « Paix féministe », « Politique de la mémoire » et « Paix décoloniale ».  

Composante FoRE/HOPE
Dans le cadre du projet FoRe/Hope, Zahra explore les formes quotidiennes d’espoir et de résistance en Iran. Elle s’intéresse particulièrement à l’art urbain et à l’incarnation de la résistance et de l’espoir inspirées par le mouvement Femme-Vie-Liberté. Zahra examine comment l’art urbain donne de la visibilité à des corps invisibles et réprimés dans les espaces publics. Elle met en lumière la signification et la dynamique qui se cachent derrière l’art contestataire dans les rues. 


Cæcilie Svop Jensen

Cæcilie is a doctoral researcher with Tampere Peace Research Institute, and in her dissertation she explores the links between diasporas, conflict and peace. Focusing on people of Somali origin in Denmark and Finland, Cæcilie is interested in how people navigate everyday processes of violence and peace in diasporic spaces. She holds a BA in Peace and Conflict Studies from Malmö University and an MA in Peace, Mediation and Conflict Research from Tampere University.

ORCID

Composante FoRE/HOPE
Cæcilie est doctorante au Tampere Peace Research Institute et, dans sa thèse, elle explore les liens entre les diasporas, les conflits et la paix. Se concentrant sur les personnes d’origine somalienne au Danemark et en Finlande, Cæcilie s’intéresse à la manière dont les gens gèrent les processus quotidiens de violence et de paix dans les espaces diasporiques. Elle est titulaire d’une licence en études sur la paix et les conflits de l’université de Malmö et d’une maîtrise en recherche sur la paix, la médiation et les conflits de l’université de Tampere.  


Bram J De Smet 🍉

ORCID / Website

Bram est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en robotique et d’un master en conflits internationaux et sécurité de l’université du Kent. Il s’apprête à soutenir sa thèse de doctorat à l’université de Tampere (TAU). Ses recherches portent sur l’effacement progressif de l’identité, de l’action et de l’épistémologie autochtones, qu’il examine comme des formes de génocide par attrition perpétuées par la politique corporelle et le biopouvoir. Il est membre du conseil d’administration de l’EuPRA.  

Composante FoRE/HOPE
Espoir, résistance… et humour  

Les recherches de Bram dans le cadre du projet explorent la résistance opposée à l’effacement progressif dans le cadre du génocide par attrition au sein du colonialisme de peuplement. Comment l’espoir, la résistance et l’humour s’entremêlent-ils pendant les interrogatoires et les tortures ? Comment l’humour est-il utilisé comme outil de résistance en Palestine, parmi les réfugiés palestiniens et parmi les militants lors des manifestations pro-palestiniennes en Finlande ?  

Sarise, une réfugiée palestinienne, peignant à la bombe sur le mur de l’apartheid. Elle a été nommée d’après le village ancestral de sa famille, qui a été détruit par les sionistes en 1948. Elle n’est pas autorisée à visiter les ruines, et encore moins à y retourner. (photo Bram)
Partager!